Le Collectif Citoyen, France-Soir
Crise de l'intégrité scientifique : Nature, Bik et PubPeer face aux accusations de pollution informationnelle
Pixabay, France-Soir
Le 11 juillet 2025, la revue Nature se trouve au cœur d'une crise sans précédent, accusée de biais éditoriaux et de pollution informationnelle par ScienceGuardiansTM (@SciGuardians) suite à un article propagandiste et donc indigne d'une revue comme Nature, article de Miryam Nadaff publié le 9 juillet 2025. En soutenant sans nuance les autoproclamés détectives de l'intégrité scientifique comme Elisabeth Bik, tout en ignorant leurs erreurs et les controverses, Nature cautionne les biais informationnels et se place en opposition directe aux principes du décret américain « Restore the Gold Standard in Science » (20 mai 2025,). Les enquêtes de France-Soir, les travaux de Charles Vidal et Didier Raoult, les révélations de Science GuardiansTM, et les critiques d'épidémiologistes comme Nicolas Hulscher exposent des réseaux de « harcelosphère » impliquant entre-autres Bik et PubPeer, potentiellement alimenté par les intérêts financiers de Springer Nature. Cet article analyse ces dérives, explore les implications judiciaires, et appelle à une réforme urgente pour restaurer la confiance dans la science.
Le parti pris de Miryam Nadaff : une objectivité plus que compromise
L'article de Miryam Nadaff, rédactrice en chef adjointe à Nature, célèbre les détectives de l'intégrité scientifique, notamment Elisabeth Bik, pour leur rôle dans la détection de fraudes, comme la rétractation de l'article de Lesné et al. sur Alzheimer's (Nature, 2006). Plusieurs auteurs des publications dans Nature Springer ont présenté les critiques de Didier Raoult, accusant Bik de « chantage » et de « harcèlement », comme des réactions défensives, sans les analyser en profondeur. Cela suggère un biais éditorial flagrant qui ne correspond pas à l'éthique scientifique, une des raisons pour les enquêtes du DOJ visant certaines publications.
En apportant un soutien inconditionnel à Bik et ses acolytes, Nadaff omet des controverses majeures :
- Des erreurs documentées : le rapport de Charles Vidal et Didier Raoult ( HAL, 2025,) démontre qu'un signalement de Bik sur PubPeer concernant une duplication d'images dans une publication de l'IHU Méditerranée Infection est erroné. En utilisant GIMP et l'algorithme FAST Feature Detector, les auteurs montrent une différence de 3 % entre les zones signalées (seuils de 0.9999 et 0.97), excluant une manipulation intentionnelle. Déjà dans un article en février 2024, Charles Vidal et Xavier Azalbert critiquaient les méthodes de Bik comme « subjectives » et « non reproductibles ». « À force de voir des fraudes partout, elle en trouve ! »
- Le passé obscur chez uBiome : Bik a travaillé pour uBiome (2016-2018), une entreprise perquisitionnée par le FBI pour fraude ( 6 février 2024). Bien qu'aucune preuve ne la lie directement aux fraudes, hormis une supputation que « Bik a fait un deal avec les Feds», cette omission par Nadaff suggère un réel manque de transparence et une volonté de montrer Bik sous son meilleur aspect. « Ce n'est vraiment pas ce que l'on attend d'une revue réputée comme Nature, ce n'est plus de la science, mais de la propagande » explique un scientifique mondialement reconnu.
- Plainte pour harcèlement : l'IHU a déposé une plainte contre Bik en 2021 pour harcèlement, classée sans suite en 2024. Cependant, d'autres plaintes sont en cours et en ignorant ces controverses et les faits démontrés par ScienceGuardiansTM, Nadaff renforce l'impression d'un parti pris.
Biais vaccinal de la revue Nature : un biais majeur concerne la vaccination. Une bibliothèque de plus de 700 études peer-reviewed remettant en cause les vaccins ARNm contre le Covid-19, pointe des risques comme les myocardites, les thromboses, et les effets à long terme.
L'épidémiologiste Nicolas Hulscher, dénonce l'invisibilisation de ces études par des revues comme Nature, accusant un « black-out » orchestré contre les scientifiques critiques des narratifs vaccinaux. Nadaff et Nature n'en mentionneraient aucune, privilégiant une narration unilatérale favorable aux vaccins, ce qui compromet leur crédibilité.
Implications éditoriales : en ignorant les erreurs de Bik, son passé, et les critiques sur la vaccination, Nadaff adopte une posture biaisée, alignée sur les intérêts de SpringerNature, maison mère de Nature. Cette approche s'oppose aux normes journalistiques d'équilibre et de transparence, suggérant que Nature privilégie un narratif institutionnel au détriment de la rigueur scientifique.
Le prix Einstein : une légitimation controversée
En novembre 2024, l'Einstein Foundation a décerné son prix annuel à Elisabeth Bik (200 000 $) pour son travail de détection d'images, à PubPeer (200 000 $)pour sa plateforme de révision post-publication, et à PixelQuality (100 000$) pour ses outils d'analyse d'images. Ce prix, sponsorisé en partie par Nature Portfolio, filiale de Springer Nature, vise à récompenser les contributions à l'intégrité scientifique.
Des critiques et des soupçons fusent. À commencer par le choix des lauréats :
- Ignorance des erreurs de Bik : le jury semble avoir ignoré l'enquête de Vidal et Azalbert et le rapport de Vidal et Raoult, qui prouve l'inexactitude d'un signalement de Bik et critique ses méthodes subjectives. Cette omission suggère un manque de rigueur ou un manque d'impartialité dans l'évaluation des candidats.
- Conflit d'intérêt potentiel : le sponsoring par Nature Portfolio, qui a publié l'article de Nadaff défendant Bik, alimente les soupçons d'une légitimation institutionnelle biaisée. Le fait que Nature soit impliqué dans le prix et dans la promotion de Bik et PubPeer renforce l'idée d'un cercle fermé où l'intégrité scientifique est utilisée pour blanchir des pratiques contestables. Si tel était le cas à l'eurovision ou dans d'autres jeux télévisés, cela fait longtemps que les auditeurs auraient crié au scandale.
- PubPeer et éthique : l'attribution de 200 000 $ à PubPeer, accusé après enquête détaillée par Science Guardians ( Ici, et ici) et France-Soir) de servir de plateforme pour le harcèlement scientifique, questionne la neutralité du jury. Pourquoi ne ce sont ils pas un minimum renseigné ?
Impact sur la crédibilité : ce prix, destiné à célébrer l'intégrité, apparaît plus comme un outil de remerciement pour bons et loyaux services dans le cadre d'une opération de blanchiment d'informations erronées, en validant des acteurs controversés sans examiner les critiques. Cette légitimation par une institution liée à Nature renforce les interrogations de pollution informationnelle, où des signalements douteux sont amplifiés pour discréditer des chercheurs comme Pr Didier Raoult.
Pollution informationnelle et blanchiment d'information erronée
La pollution informationnelle désigne la diffusion d'informations biaisées, incomplètes ou erronées pour influencer l'opinion publique. Le blanchiment d'information erronée se produit lorsque des institutions prestigieuses, comme Nature, légitiment ces informations en leur conférant une autorité scientifique.
L'article de Nadaff illustre ces phénomènes en amplifiant les signalements de Bik sans reconnaître leurs failles, tout en invisibilisant des études critiques sur la vaccination ou sur les politiques sanitaires de confinement.
La « harcelosphère » : un réseau coordonné
Dans une enquête sur plusieurs années, France-Soir décrit la « harcelosphère » comme un réseau impliquant Bik, des médecins (Nathan Peiffer-Smadja, Damien Barraud), et des activistes (Sonic_urticant, Fabrice Frank), ciblant l'IHU Méditerranée Infection, Raoult, et France-Soir via PubPeer et les réseaux sociaux ( 23 septembre 2021, 13 septembre 2022, 17 novembre 2023). Une infiltration par « Kim Philby » (@AgainstRaoult), soutenue par le Collectif Citoyen de France-Soir, a révélé un « mode opératoire » pour attaquer Raoult et ses collaborateurs, incluant des documents échangés par Sonic_urticant qui constatés par huissier ont été remis à la justice.
Science GuardiansTM et PubPeer
Science Guardians, dans des posts sur X ( ici, et ici), accuse PubPeer de servir de plateforme où des « détectives de la fraude », comme Bik, enfreignent l'éthique scientifique pour harceler des chercheurs sous couvert d'intégrité.
Si des réseaux comme X ou Telegram sont enquêtés pour cyberharcèlement, PubPeer pourrait également être visé par des investigations judiciaires, vu les éléments à charge présentés par Science Guardians.
Nature Springer : une boucle de blanchiment ?
ScienceGuardiansTM affirment que des éditeurs comme Nature Springer, via Nadaff et le prix Einstein, bouclerait le cycle de blanchiment d'informations erronées. C'est aussi le mécanisme observé par France-Soir dans ces enquêtes sur la harcelopshère ( Panorama d'une escroquerie; Autopsie d'une tribune sur la crise), ou le harcèlement et cycle de blanchiment permet de légitimer des signalements biaisés contre l'IHU.
La « fabrique des tendances », article publié dans France-Soir analyse comment des médias et revues orchestrent des narratifs pour servir des intérêts financiers, évoquant un possible délit d'initiés où des informations biaisées sont diffusées pour influencer régulateurs et politiques. Cela permettrait entre-autre un viol du consentement libre et éclairé et des gains à milliards pour les instigateurs.
Le rôle de France-Soir : une voix critique pour la vérité
France-Soir a joué un rôle clé dans l'exposition de la « harcelosphère », avec des enquêtes détaillées démontrant une coordination contre l'IHU et Raoult ( ici, et ici). Ces articles analysent les manipulations autour du Covid-19 (diagnostics, traitements, vaccins), révélant des biais systémiques dans les publications scientifiques en faveur des vaccins et contre les traitements précoces.
Le Collectif Citoyen de France-Soir a soutenu l'infiltration par « Kim Philby », prouvant l'existence d'un réseau organisé. L'article de « Vrais mensonges et fausses vérités » dénonce les standards modernes de la propagande, où des revues comme Nature diffusent des narratifs biaisés, pour servir des intérêts financiers ou idéologiques. Il illustre que la vérité, construite par « labeur et observations réelles », progresse lentement, tandis que le mensonge, financé par des « dollars », prend l'ascenseur. La seconde moitié de 2025 pourrait révéler la vérité sur ces dérives, validant les efforts de France-Soir depuis 2020 et des enquêtes approfondies et récentes de ScienceGuardiansTM.
Les enquêtes de France-Soir démontrent une rigueur dans l'analyse des biais scientifiques et médiatiques, ce qui explique la volonté de ces détectives et harceleurs d'étiqueter France-Soir et de l'invisibiliser afin de détourner les lecteurs. Avoir raison trop tôt peut être « néfaste », mais la persistance et la constance, en respect de la déontologie journalistique, pourrait changer la donne.
Le décret « Restore the Gold Standard in Science » : un appel à la transparence
Signé le 20 mai 2025, le décret, porté par le Dr Jay Bhattacharya, exige la transparence des données brutes, des débats scientifiques ouverts et l'élimination des conflits d'intérêts.
Aussi récemment, de nombreuses critiques ont vu le jour sur les modèles épidémiologiques utilisés pour justifier les mesures sanitaires en 2020. L'étude de Wood analyse les modèles épidémiologiques Covid-19, publiés dans des revues comme Nature, qui ont surestimé les risques (mortalité, hospitalisations) en raison de données non transparentes et de biais statistiques. Le statisticien Sander Greenland critique ces « arrangements mathématiques », pointant des hypothèses non validées (par exemple, sur la létalité du virus). Ces modèles ont justifié des politiques de confinement, causant des dommages économiques et sociaux sans preuves solides de leur efficacité. Nature n'a jamais abordé ces failles, contredisant l'appel du décret à la transparence.
Les 700 études peer-reviewed sur les dangers des vaccins ARNm sont ignorées par Nature. Nicolas Hulscher dénonce cette censure, plaidant pour un besoin urgent de débat ouvert. Ces omissions s'opposent aux objectifs du décret et viennent renforcer les accusations de pollution informationnelle.
Dans une interview, le Pr Didier Raoult dénonce l'influence des industries pharmaceutiques et des éditeurs comme Nature, accusés de compromettre l'intégrité scientifique. Il souligne que les financements (dépassant le budget militaire français) favorisent une science biaisée, et salue les réformes de Bhattacharya pour restaurer la méritocratie. Raoult critique la « guerre de la science » alimentée par des acteurs comme Bik, alignant son discours avec les objectifs du décret.
Enquêtes du DOJ, annulation des contrats, et délits d'initiés
Le DOJ (ministère de la Justice) enquête sur les revues scientifiques pour de potentiels biais menant à des fraudes, notamment la manipulation des peer reviews et les « usines à articles ». Une étude Nature estime à 70 000 les articles frauduleux publiés en 2022, mais Nadaff omet ces enquêtes.
En prenant ces éléments en considération, l'administration Trump a annulé des contrats avec Springer Nature pour biais et « junk science ». Cette décision, alignée avec le décret, suggère qu'une enquête approfondie sur certains éditeurs pourrait bien s'étendre aux publications du groupe Springer Nature.
Springer Nature s'attend à une augmentation de son chiffre d'affaires de 5 % en 2025 à 1,89-1.94 million d'euros, avec un profit ajusté de 512 millions d'euros, et prévoit une hausse en 2025 grâce à l'Open Access. L'industrie de la publication scientifique est presque aussi rentable que celle de l'IT avec 27% de profit ! L'actionnariat inclut BC Partners (majoritaire depuis 2013) et Holtzbrinck Publishing Group (fusion de 2015), avec une IPO en octobre 2024 renforçant ses fonds ( Rapport annuel 2024). Ces liens financiers, combinés à des contrats avec le NIH et des firmes pharmaceutiques, soulèvent des soupçons de liens d'intérêt.
France-Soir analyse les délits d'initiés où des éditeurs comme Springer Nature pourrait orchestrer des narratifs biaisés en sélectionnant certaines études plutôt que d'autres (vaccins, intégrité) pour influencer régulateurs et politiques, favorisant des profits au détriment de l'éthique. Une revue par le NIH, le DOJ, et les autorités françaises est urgente, surtout pour protéger des chercheurs comme ceux de l'IHU et surtout l'intérêt des patients.
Les accords Couperin et les audits en cours
En France, les accords Couperin attribuent 33 millions d'euros à Elsevier et plusieurs millions sur 3 ans à Springer Nature. Ces accords étaient justifiés par l'idée que l'achat groupé réduirait le coût par article. Cependant, comme les quotas de publication alloués ne sont pas entièrement utilisés, le coût effectif par publication s'élève à 7 000 € par article pour Elsevier, ce qui ne profite qu'à l'éditeur, tandis que les contribuables supportent une fois de plus la perte.
Au ministère de la Recherche, un audit serait en cours pour examiner les droits non utilisés d'Elsevier et les plaintes contre des revues comme Nature pour harcèlement de chercheurs français, notamment à l'IHU. Une réflexion sur la publication scientifique est nécessaire afin d'éviter la capture de la science par des intérêts privés.
En 2018, le CNRS avait rompu les accords avec Springer Nature au motif qu'ils étaient trop onéreux, en 2025-2026 verrons-nous le ministère de la Recherche prendre en considération le rôle pernicieux des éditeurs renforçant les soupçons de biais éditoriaux et d'instrumentalisation des publications contre l'intérêt des patients ?
Analogie avec la crise des subprimes
Les dérives de Nature peuvent être comparé à ce qui s'est passé durant la crise des subprimes (2007-2008), où les agences de notation ont incité les épargnants à acheter des produits risqués.
Dans le cadre décrit par France-Soir, et dans les révélations de ScienceGuardianTM, des éditeurs scientifiques (dont Nature) et des médias, auraient contribué au blanchissement d'informations erronées (vaccins, modèles Covid-19, traitements précoces) pour le bénéfice des firmes pharmaceutiques, influençant les régulateurs à approuver des produits aux bénéfices incertains et risques mal évalués. Ils ont aussi apporté leur caution à des individus qui se sont servis de ces revues et des plateformes comme PubPeer pour harceler des scientifiques tant aux États-Unis qu'en France. Cette « bourse ou la vie » met en danger les populations, et des enquêtes judiciaires pourraient faire tomber des responsables si les politiques n'agissent pas.
Conclusion
L'article de Nadaff incarne une crise d'intégrité scientifique, où Nature, Bik, et PubPeer contribuent à la pollution informationnelle et au blanchiment d'erreurs. Les enquêtes de France-Soir, le rapport Vidal/Raoult, et les révélations de ScienceGuardiansTM, combinés à l'étude de Wood et aux critiques de Hulscher, exigent une réforme et une prise en considération par les autorités françaises. Le décret « Restore the Gold Standard », soutenu par Bhattacharya, ainsi que les enquêtes du DOJ et les audits Couperin, pourraient contraindre Nature à rendre des comptes aux Etats-Unis. Des plaintes pénales en cours pourraient bien aboutir à des mises en examen de ces individus. Aura-t-il fallu 5 ans pour que justice soit faites ?
La vérité, construite par labeur, finira par l'emporter, comme dans la fable du lièvre et de la tortue.